Il était une fois un morveux d’une huitaine d’année dans les années soixante, en admiration devant son Père qui réalisait des maquettes d’avion sur la table du salon.

Il se dit,

« Tiens, si je faisais la même chose, mais pas d’avions « il faut se démarquer », des chars.

Il tanna tellement son Père et sa Mère qu’il obtint gain de cause et eût en sa possession un AMX30 tout neuf, au 72ème.

« Papa, il me faudrait un peu de peinture, et pis de la colle et un pinceau »

Le père, commençait à voir rouge et se disait,

« Il commence à me chauffer le môme »

Le morveux s’installa à genoux face au Père, devant la table du salon et se mit à monter le modèle.

Ainsi commença ma relation avec les bouts de plastique. Entre les chars et les hélicoptères, je compris vite que ma passion n’était pas là.

Je me suis donc tourné vers les motos. A l’époque le choix n’était pas pléthore, du Heller, du Heller et encore du Heller.

Dans les quelques années qui suivirent, j’ai réalisé toute la gamme au gré de ma petite bourse.

Puis vinrent les années aéromodélisme, mon Père ayant un collègue de travail versé dans cette discipline, ce qui devait arriver, arriva.

Comme c’était toujours des avions, Papa ne se fit pas prier et convainquit Maman de s’acheter le matériel nécessaire pour débuter cette nouvelle aventure.

La maquette statique fut mise de côté pour quelques années, aussi bien de son côté que du mien. De plus étant en pleine adolescence, j’avais mieux à faire.

Plusieurs années suivirent sans montage, le boulot, les copains et autres, je me retrouvais sur la côte d’azur à Nice, seul dans un petit studio et un nouvel emploi.

Là, m’ennuyant quelque peu mais achetant toujours des revues de maquettes, je décidais de réaliser un remorqueur radiocommandé, le Jean-Jacques Serris.

Et oui, l’armée étant passé par là, à bord d’un navire de la royale où je fis la connaissance d’un type aux mains d’or, nous réalisâmes un moteur à vapeur quatre cylindres double effet avec le tour du bord et de l’huile de coude.

Je suis donc parti d’un plan MRB, et j’ai tout réalisé, jusqu’à la tuyère conique d’hélice en tôle de laiton et l’hélice taillée dans la masse, du cuivre en l’occurrence.

Puis, vint la rencontre avec ma douce, où tout fut mis de côté pour construire une autre page, la famille, mariage et quatre enfants.

 Tout début 2000, toute la famille s’installa en Alsace suite à une mutation, et nous nous équipâmes  d’internet.

Je me remis aux maquettes et repris mes premières amours, la moto, plus particulièrement le G.P.

Le choix était nettement plus vaste que dans les années soixante, je choisis donc le douzième, et commençais quelques réalisations.

Le résultat me plaisait tel que, mais en grenouillant sur internet, je trouvais deux, trois forums où les réalisations faites par quelques mordus étaient nettement supérieures à ce que je faisais.

C’est là, que je découvris de nouvelles techniques, de nouveaux matériels et surtout de nouveaux matériaux.

Je m’inscris donc sur l’un d’entre eux et empruntais au fil du temps à qui une idée à l’autre une technique, pour en arriver où j’en suis.

Ne croyez pas que ce soit un aboutissement, mais juste une quête du beau et du juste. La maquette pour moi est un moyen de me relaxer en créant ;  plus je peux faire de pièces moi-même plus je suis dans mon élément.

Je ne saurais plus faire une maquette sortie de boite sans y ajouter un boulon, un câblage ou une modification de forme pour être au plus près de la réalité.

Même si une fois le carénage monté on ne voit plus rien, je sais que c’est là sous la robe et c’est mon plaisir, égoïste direz vous, oui tout à fait.

Cest pour cela que j’ai créé ce site, non seulement pour vous faire partager ma passion, mais aussi, pour vous faire profiter, en toute modestie, de mes réalisations au travers d’une galerie et de montage en cours.

Copyright © 2011 - 2017. All Rights Reserved.